Les légendes de Noël
Les nuits de Noël et les traditions liées à cette fête étaient autrefois souvent empreintes de croyances surnaturelles…
La bûche de Noël
Glacée ou à la crème pâtissière la bûche de Noël est désormais le dessert qui couronne nos repas de fête.
Pendant des siècles c’est une autre bûche qui était au cœur des festivités de Noël : une grande bûche de chêne ou d’arbre fruitier, la plus grosse que le père de famille ait pu trouver.
Allumée dans la cheminée familiale, et aspergée d’eau bénite, elle devait se consumer le plus longtemps possible, jusqu’au nouvel an dans le meilleur des cas. Sa longévité devait augurer de l’abondance et la qualité des récoltes.
Les mères de familles accrochaient à ses extrémités des fruits et de petits présents pour les enfants.
Une fois consumée, les cendres étaient, selon les régions, conservées ou dispersées autour de la propriété afin de la préserver de la foudre. Ces cendres étaient aussi réputées pour avoir des vertus médicinales ou protéger contre les morsures de serpents.
Les trésors de Noël
Dans certaines régions, la nuit de Noël voit réapparaître des trésors qui sont habituellement hors de portée des humains.
En Bretagne, par exemple, alors que les douze coups de minuit résonnent (même au clocher des villages engloutis), les menhirs partent s’abreuver à la source, laissant apparaître, l’espace de quelques instants, le trésor enfoui à leur pied.
Dans la Montagne Noire, massif qui s'étend du Tarn à l'Hérault, une légende un peu similaire raconte que pendant les douze coups de minuit, des souterrains, dont l’entrée avait disparu, s’ouvrent à nouveau avec leurs trésors.
Mais gare à celui qui serait tenté de manquer la messe de minuit pour partir en quête de ces trésors…
Toujours dans la région de la Montagne Noire, une croyance populaire veut que les personnes qui seraient parties avant la fin d’une messe de minuit seraient, à leur mort, condamnées à chasser des proies invisibles pour l’éternité.