Ferronnière
Ce mot aux consonances martiales cache au contraire un usage des plus romantiques. La ferronnière très en vogue à la Renaissance se composait d’une chainette souvent de métal précieux ou d’un bandeau qui encerclait la chevelure et s’ornait d’un bijou placé au milieu du front.
![](https://jaimemonpatrimoine.twic.pics/images/FO_Gallery/la-belle-ferronniere_1525354718.jpg?twic=v1/output=preview)
Le camée avait la préférence mais la perle, le corail, le diamant ou toute autre gemme pouvait enrichir cette coiffure très prisée.
Les peintres en sont témoins et non des moindres : l’un des tableaux les plus renommés de Leonard de Vinci s’intitule « La Belle ferronnière ».
L’identité de la jeune femme qui est représentée demeure mystérieuse. S’agit-il de Béatrice d’Este, l’épouse de Ludovic Sforza ou de sa maitresse Lucrezia Crivelli ?
Le doute s’est installé mais ne provoquera plus des drames conjugaux. Seul importe aujourd’hui la beauté de ce visage qui enrichit la toile du maître d’un parfum d’éternité.
Illustration ci-dessous : la marquise Florenzi et Amalie von Schintling portant des ferronnières en 1831 par Joseph Karl Stieler.