Les phares de la mer d'Iroise
En 2017, 6 phares de la mer d'Iroise, dans le Finistère, ont été classés Monuments Historiques.
Découvrez en vidéo ces six vigies qui défient les éléments pour guider les marins par tous les temps !
Le Phare de Nividic, situé au bout de la pointe de Pern, sur l'île d'Ouessant, est le point le plus à l'ouest de la France métropolitaine.
Le Phare d'Ar-Men, situé à l'extrémité de la Chaussée de Sein, est le phare français le plus éloigné des côtes. Avant son automatisation en 1990, il était surnommé par les gardiens de phare "l'enfer des enfers" (un enfer étant le surnom donné aux phares situés en pleine mer).
Le Phare des Pierres Noires, situé au sud de l'archipel des Molènes, sécurise le chenal du Four. Il a été édifié en 1865 après le naufrage, en 1860, du navire la Gorgone qui a vu 93 hommes se noyer.
Le Phare de la Jument, situé au sud-ouest de l'île d'Ouessant, est l'emblème des phares de la région grâce une suite de 7 clichés, pris par Jean Guichard, montrant le phare aux prises avec les déferlantes alors que son gardien se tient sur le pas de la porte.
Le Phare du Four, situé au bout de la presqu'île de Saint-Laurent, sur la commune de Porspoder, est le jumeau du phare des Pierres Noires, construit à la même époque. Il est considéré comme le point de démarcation entre les eaux de l'Atlantique et celles de la Manche.
Le Phare de Kéréon, entre Ouessant et Molène sur le passage du Fromveur, doit son nom à un officier de marine guillotiné à l'âge de 19 ans pendant la Terreur.